Garder à l’esprit les cinq opérations décrites
dans cette série d’articles pourrait vous aider à solutionner plusieurs des
petits problèmes décelés au sein du premier jet de ce texte, au moment de le
relire avec un peu de recul.
1- COUPER
C’est, de toute évidence, l’issue la plus simple quand est décelé dans le texte un extrait visiblement superflu ou tortueux, exagérément complexe à dynamiser ou à récrire.
Si un passage spécifique, en plus de traîner un peu trop ou de s'avérer problématique (par exemple, il manque de
clarté ou d’impact), n’est pas significativement source d’action et n’apporte pas non plus d’informations
essentielles à la compréhension (qu’il serait difficile de révéler ailleurs) : c’est le moment
de couper !
On optera en particulier pour la coupure lorsqu'un extrait boiteux serait long et ardu à retravailler, sans qu'on ait bon espoir de parvenir à en faire un passage suffisamment actif et attrayant du récit. En de tels cas, il n'est tout simplement pas "rentable" d'investir temps et énergie dans le remaniement en profondeur d'une section du texte qui se révèle trop abondamment à récrire.
Toutefois, il ne faut pas user du bistouri chaque fois que le moindre problème est décelé ! Souvent, d’autres
approches (comme celles présentées dans les articles suivants) seraient bien plus adroites, pour combler les lacunes observées dans un passage donné du
texte, que le fait de s'en tirer à bon compte en le supprimant.
Après tout, rappelons-nous qu'en coupant, on élimine le problème plutôt que d'apprendre à le solutionner !
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